LE SURENDETTEMENT ET LE DROIT À L’ALIMENTATION EN AFRIQUE

LE SURENDETTEMENT ET LE DROIT À L’ALIMENTATION EN AFRIQUE

by ssseck | 4 December 2024

English (Anglais)

Séminaire de l’IFPRI sur les politiques

Co-organisé par l’IFPRI et Welthungerhilfe (WHH)

Événement virtuel

2 octobre 2024

  • 9 h 30 – 11 h 00 (Amérique/New_York)
  • 15 h 30 – 17 h 00 (Europe/Amsterdam)
  • 19 h 00 – 20 h 30 (Asie/Kolkata)

Utilisez la fenêtre de discussion pour poser vos questions, en précisant votre nom, organisation et pays. La vidéo de la cérémonie, la présentation de l’intervenant et le podcast seront disponibles le jour suivant l’activité.

Plus de la moitié des pays à faible revenu risquent de se retrouver en situation de surendettement ou sont déjà en situation de défaut de paiement. La crise de la dette, bien qu’exacerbée par les crises récentes, est imminente depuis plusieurs années. Selon les l’Organisation des Nations Unies, 3,3 milliards de personnes vivent aujourd’hui dans des pays qui consacrent plus d’argent au remboursement des intérêts qu’à l’éducation ou à la santé, et en Afrique subsaharienne, les gouvernements consacrent 53 % de leurs recettes au service de la dette.

Quelles implications ces tendances concernant la dette ont-elles sur les efforts consentis dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la défense du droit à l’alimentation des citoyens ? Vingt ans après l’adoption des directives volontaires sur le droit à l’alimentation (DDA) par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, de nombreux pays qui ont inscrit les DDA dans leur constitution sont toujours confrontés à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Bien que les directives contiennent des indications claires sur la poursuite de l’allègement de la dette pour permettre la réalisation progressive du droit à l’alimentation, les remboursements de la dette et les mesures d’austérité, combinés à une mobilisation insuffisante des recettes locales, obligent les gouvernements à redéfinir les priorités d’utilisation des ressources d’emblée limitées au détriment des investissements dans la transformation du système alimentaire.

Dans la perspective du Forum de reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) en octobre 2024 et de la publication de l’agenda post-Malabo de l’Union africaine en début 2025, ce séminaire sur les politiques réunit des intervenants d’organisations internationales et africaines pour examiner les impacts de la crise de la dette sur la réalisation des DDA en Afrique et envisager des solutions pour protéger et réaliser progressivement ces droits.

Allocution d’ouverture

Discussion en panel

  • Michael Windfuhr, Directeur adjoint, Institut allemand des droits de l’homme ; Membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels
  • Diana Gichengo, directrice exécutive, The Institute for Social Accountability, Kenya ; membre du Forum et du réseau africain sur la dette et le développement (AFRODAD)
  • Geeta Sethi, Responsable mondial des systèmes alimentaires, Groupe de la Banque mondiale
  • Jennifer Clapp, professeur d’université et titulaire de la chaire de recherche du Canada, IPES-Food et Université de Waterloo, Canada
  • Nick Jacobs, directeur de conseil, IPES-Food

Allocutions de clôture

  • Michael Gabriel, directeur des partenariats stratégiques, États-Unis et Canada, Welthungerhilfe (WHH)

Modérateur