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WASHINGTON, DC – L’expérience réussie du Sénégal dans l’élaboration d’une stratégie globale multisectorielle et multipartite en vue d’obtenir des améliorations durables en matière de nutrition, a été saluée à l’occasion de la 21e édition de la conférence annuelle “Martin J. Forman” qui s’est tenue au siège de l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires – IFPRI – à Washington DC le 10 Novembre dernier.
Cette série de conférences commémore l’impact significatif que l’oeuvre de Martin J. Forman, qui a été pendant plus de 20 ans à la tête du service de la nutrition à l’USAID, a eu sur la nutrition au plan international.
Pour la première fois, un pays Africain a été distingué et reconnu pour ses efforts dans l’amélioration de la nutrition. Depuis 2000, le gouvernement sénégalais a adopté une approche proactive dans l’élaboration de politiques et de programmes de nutrition de grande envergure et a ainsi honoré ses engagements à améliorer la situation nutritionnelle des populations. “Aujourd’hui, plus d’un million d’enfants sont couverts par les services de nutrition délivrés par la Cellule de Lutte contre la Malnutrition au niveau communautaire», a déclaré Abdoulaye Ka, coordonnateur national de la Cellule de Lutte Contre la Malnutrition (CLM). La création de la CLM, dont la mission consiste à élaborer la politique de nutrition et d’assurer la mise en oeuvre et la coordination de toutes les interventions de nutrition au Sénégal, a joué un rôle très important dans la réduction de la malnutrition. C’est ainsi que le Sénégal présente le taux de malnutrition le plus faible en Afrique occidentale.
« Si le Sénégal est aujourd’hui considéré comme un « bon élève » du mouvement de l’intensification de la nutrition (SUN), c’est parce qu’il dispose déjà des éléments clés d’un environnement favorable à une intensification réussie. Il s’agit, notamment de l’appropriation nationale, de l’engagement au plus haut niveau, de l’existence de programmes nationaux de nutrition et d’une plateforme multisectorielle intégrant la société civile et de l’élaboration de plans d’actions budgétisés », affirme Marie Ruel, directrice de la Division de la pauvreté, de la santé et de la nutrition a l’IFPRI.
“Mais le défi se poursuit et le pays aura besoin de maintenir ses efforts pour les années à venir afin de réduire la proportion des 20 pour cent d’enfants présentant un retard de croissance (poids par rapport à l’âge)”. « En considérant la nutrition comme une des priorité de l’agenda du développement national, des progrès considérables ont été réalisés dans l’amélioration de la nutrition au Sénégal», a déclaré Ousmane Badiane, directeur de l’IFPRI en Afrique. «Ces réalisations remarquables soulignent l’importance des investissements à long terme soutenus pour intensifier les activités de nutrition dans le pays.”



